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L’aspect extérieur et la motricité du sous-marin

Les phénomènes physiques agissant sur les sous-marins

 

Le sous-marin obéit à 2 grands principes : le principe de Pascal et le principe d’Archimède. Ces 2 principes s’appliquent à tous les corps immergés.

 

Tout d’abord, le principe de Pascal : « Sur la surface d’un corps immergé, s’exerce une pression, en bars, perpendiculaire à cette surface, dirigée vers l’intérieur et égale au nombre de dizaines de mètres d’immersion. »

Ce principe permet de comprendre que les forces croissantes qui s’exercent sur la coque, tendent à l’écraser. Par exemple, à l’immersion de 100 mètres une pression de 10 bars s’exerce, donc toute augmentation de 10 mètres de profondeur provoque une augmentation de 1 bar. La « coque épaisse » d’un sous-marin abrite le personnel, elle est faite en acier très résistant. L’épaisseur de la coque est calculée en fonction de l’immersion maximum prévue.

Le principe d’Archimède : « Tout corps plongé dans un liquide reçoit de la part de ce liquide une poussée verticale dirigée de bas en haut, égale au poids du volume de ce liquide déplacé. »

 

 

Le sous-marin est soumis à 2 forces :

Son poids, qui fait descendre le sous-marin.

La poussée d’Archimède, qui fait remonter le sous-marin.

Ainsi, lorsque le poids de l’eau déplacée (la poussée) correspond au poids du sous-marin l’équilibre est obtenu donc le sous-marin flotte. Lors de la plongée, on ouvre les purges des ballasts qui se remplissent d’eau et le poids du volume d’eau supplémentaire déplacé est égal au poids de l’eau contenu dans les ballasts, un nouvel équilibre est donc obtenu. Le sous-marin s’enfonce un peu plus à chaque volume d’eau ajoutée, ce qui donne un nouvel équilibre. En immersion maximale les ballasts sont totalement remplis d’eau. Quand on remplace l’eau des ballasts par de l’air, le poids du sous-marin diminue du poids du volume d’eau évacué des ballasts : la poussée (aussi appelé déplacement en plongée) est donc supérieure au poids du sous-marin. Le sous-marin remonte jusqu’à ce que la valeur de la poussée diminue avec la hauteur de l’immersion et on obtient un nouvel équilibre poids/poussée.

 

 

Il faut définir le poids du sous-marin en fonction des ballasts pour obtenir l’égalité poids/poussée, c’est la « pesée » mais il faut aussi que le sous-marin puisse naviguer droit, alors trois données entrent en jeu :

L’assiette du sous-marin qui définit son inclinaison longitudinale c'est-à-dire l’angle que fait le fond du sous-marin avec le haut de la mer. Elle dépend de la position du centre de gravité par rapport au centre de la poussée. Lorsque l’angle est nul, le sous-marin est horizontal et est en assiette zéro.

La gîte du sous-marin qui définit son inclinaison transversale c'est-à-dire l’angle que fait l’axe longitudinale du plan transversal avec la verticale donc quand le sous-marin est trop chargé à bâbord, il s’incline vers la gauche, on parle alors de la gîte sur bâbord et inversement pour tribord il y aurait donc de la gîte sur tribord.

La stabilité qui est la qualité qu’à le sous-marin de revenir en assiette zéro sans gîte. Il faut alors abaisser au maximum le centre de gravité, la « pesée » du sous-marin est donc nécessaire pour faire naviguer le sous-marin en plongée et en assiette zéro sans gîte.

 

 

Les moteurs

 

Les sous-marin suite a leurs utilisation ont besoin d'une propulsion puissante, un moteur indépendant a l'air et permettant une grande autonomie au sous-marin, et d'un combustible compact prenant le moins de place possible

 

Le premier système de propulsion de sous-marin  répondant à la majorité ces qualités fut le moteur a vapeurs qui fonctionné avec une chaudière a foyer principale et la vapeur d'eau compressée qui y sortait mettait en mouvement une turbine qui elle était reliée à un axe central ou se trouver au bout l’hélice.

 

 

Puis une innovation intelligente permis l'optimisation du moteur à vapeur. Le « nouveau système » conserve la rotation de la turbine et d'un axe mais se dernier ne fait pas tourner l'hélice mais fait fonctionner une dynamo qui recharge des batteries. Ce système à doubles propulsion vapeur-électrique permet une plus grande autonomie et une conservation de l’énergie grâce aux batteries

 

 

 

 

Ce système fut aussi adapté au moteur diesel.

 

 

 

 

Moteur diesel

Moteur diesel électrique (ex : Argonaute)

 

L’inconvénient de ses 3 moteurs était que la recharge de batteries devait se faire lorsque le sous-marin était en surface. Car le moteur diesel ou à vapeur à besoin d'air pour son fonctionnement.

 

 Une invention allemande le schnorchel a parmi la possibilité d’équiper les sous marin avec des moteurs diesel. Le schnorchel est en faite un tuyau qui une fois déployé lorsque le sous marin est immergé permet d’atteindre l’air au dessus du flot qui est ensuite injecter dans le moteur.

 

 

 

Un système de clapet permet l’impossibilité de rentré d’eau par le schnorchel.

 

Le moteur diesel-électrique sera le moteur le plus utilisé dans les sous marin jusqu’à l’invention du moteur nucléaire.

 

Le moteur nucléaire est aujourd’hui le moteur le plus performant pour les sous marins il répond à toutes les qualités imposé par l’utilisation du sous marin c'est-à-dire : une propulsion puissante, un moteur indépendant à l'air et permettant une grande autonomie au sous-marin, et d'un combustible compact prenant le moins de place possible.

Ce moteur fonctionne grâce à un « mini réacteur nucléaire » dont l’énergie thermique est la conséquence de la fission d’atomes d’uraniums faite en chaines. Cette énergie thermique chauffe un réseau d’eau qui est mis en pression puis qui fait tourner une turbine qui fait fonctionner le moteur électrique qui entraine l’hélice. Un second réseau d’eau est présent pour refroidir le réacteur.

 

 

Notée que l’énergie électrique est principalement stockée dans des batteries.

Comparaisons entre l’extérieur du nautilus et l’extérieur de l’argonaute

 

C’est grâce aux livres de Jules Verne qu’aujourd’hui les sous-marins ont leur forme de cigare au bout arrondie. Car le nautilus a était définie comme telles sauf que son bout était pointue d’ailleurs au début de l’histoire le nautilus est in sous-marin faisant coulée les navires et les marins le prenait pour un cachalot géant.

 Le seul défaut de se sous-marin était sa taille exponentielle 70 mètres de long, une largeur de 8 mètres et une hauteur de 5 mètres. Mais Jules Verne a tout de même réfléchis à un certain équilibre que le sous-marin devrait garder dans l’eau à cause de son volume et du volume d’eau qu’il déplace cela fait penser au a la poussée d’Archimède. Jules Verne a aussi pensé à la poussé de Pascal en rigidifiant la double coque d’acier par des liaisons T en fers. La double coque est composée d’un acier à haute densité pour une meilleure résistance à la pression et une meilleure capacité de plonger. La coque est aussi dessiner de manière aérodynamique pour une meilleure fluidité dans l’eau.

 

 

L’argonaute lui est plus petit il a une longueur de 50 mètres et une largeur et hauteur de 2 mètre pour une meilleur fluidité. Il possède aussi une double coque liée avec des liaisons T et l’espaces entre les deux coques sert de ballaste.  Sa forme est celui d’un cigare avec un bout ramassé qui finit le sous-marin. L’argonaute joue grâce au ballaste qui se replie d’eau ou se vide pour pouvoir plonger. Il y a eu tout de même une grande inspiration du nautilus pour pouvoir crée la forme de tous les sous-marin existant.